Prier pour les défunts

Dans la religion catholique, les fidèles sont invités à prier pour les personnes décédées. C’est vrai à tout moment de l’année mais il existe un jour qui leur est particulièrement dédié : la commémoration des fidèles défunts, le 2 novembre, le lendemain de la fête de la Toussaint.

Les âmes des croyants, vivants et morts, forment un même corps par la communion des saints. Nous pouvons donc prier pour eux mais également nous recommander à leurs prières. Notre foi nous appelle à l’espérance de la vie éternelle ; ainsi la mort ne brise pas la relation mais est un passage.
Henry Scott Holland, dans un texte souvent lu aux enterrements, écrit : “Le fil n’est pas coupé.Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vie ? Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin. »
La prière nous permet de nourrir, dans le Christ, une relation spirituelle vivante, un lien d’âmes, avec nos proches partis avant nous ; « La prière est le lien des âmes ». (sainte Elisabeth de la Trinité)
Nous pouvons, par exemple, les confier à Dieu dans nos prières quotidiennes, nous recueillir sur leur tombe ou dans un endroit qui nous les rappelle, allumer une bougie pour eux dans une église et même offrir une messe à leur mémoire.

L’église catholique encourage également le fait de prier pour les âmes du purgatoire ; ces âmes qui “continuent leur marche vers le Royaume de Dieu” comme disait saint Jean Chrysostome. Il ajoutait : “Continuons de leur venir en aide et de prier pour les morts, ne négligeons pas ce devoir.”
C’est ainsi que les catholiques prient pour les défunts à chaque messe, lors de la prière eucharistique, mais aussi quotidiennement à travers la liturgie des heures. La neuvaine de la miséricorde divine propose de réciter un chapelet de la miséricorde divine, le huitième jour, pour les âmes du purgatoire.

 

Image par pixelia de Pixabay 

Alice Ollivier pour Hozana.org

Faire silence

Le silence est une attitude spirituelle essentielle. Mère Teresa disait : “Au commencement de la prière se trouve le silence.”
Dans la liturgie, des temps de silence nous permettent de mieux entrer dans la prière, d’accueillir la Parole de Dieu, de nous rendre présent au Christ qui s’offre dans l’eucharistie.
Dans de nombreuses traditions et pratiques de prières, le silence est également très présent : dans l’oraison de sainte Thérèse d’Avila, dans l’adoration eucharistique, dans la phase de contemplatio de la lectio divina … 

Jésus nous met en garde dans l’évangile de Matthieu contre notre tendance à rabâcher dans nos prières. Nous pouvons, avec saint Jean de la Croix, demander à Dieu : “ Impose même ton silence à ma prière, pour qu’elle soit pur élan vers Toi.”

Au-delà des moments de prière, le silence est une façon d’être au monde qui peut nous aider à retrouver cette qualité de présence à soi, aux autres et à Dieu.

Ainsi, en favorisant des moments de silence dans nos journées, nous nous mettons à l’écoute du Seigneur, nous nous rendons sensibles à sa présence.
Il peut être difficile dans notre quotidien très rempli de s’accorder de longs moments de recueillement, mais il est souvent possible de trouver de petits moments pour faire silence : 

  • avant un repas pour inviter le Seigneur à notre table, 
  • avant une rencontre pour accueillir véritablement Dieu en l’autre, 
  • en marchant pour s’ouvrir à la contemplation, …

“Dieu est ami du silence. Nous avons soif de trouver Dieu, mais il ne se laisse découvrir, ni dans le bruit ni dans l’agitation.” (Mére Térésa)

Alors offrons- nous régulièrement quelques secondes, quelques minutes de vrai silence pour laisser un peu d’espace à Celui qui veut nous rejoindre dans “le murmure d’une brise légère” (1 Rois, 19,12)

Photo par Angie Menes

Alice Ollivier pour Hozana.org

Compte-rendu du questionnaire du secteur pastoral La Rochelle Sud

Question 1 : La prière

1.1) Comment notre paroisse peut-elle aider à approfondir votre vie de prière ? Suggestions : Signaler les groupes d’adoration, créer des veillées de prière avec les jeunes. Faire un enseignement de la prière. Partage d’Evangile, rencontre sur différents thèmes

1.2) Quel sacrement vous aide à prier et lequel aimeriez-vous découvrir ou approfondir ? Plusieurs réponses citent l’Eucharistie ; la pénitence l’adoration.

1.3) Qu’est-ce que la prière ? Dialogue et rencontre avec Dieu, un temps quotidien de rencontre avec Dieu, dire merci à Dieu.   Maison d’Evangile, chapelet, se mettre en confiance avec Dieu

 Question 2 : La fraternité

Comment renforcer la vie fraternelle dans notre paroisse? Repas, soirée, débat, temps conviviaux, journée de rentrée et journée de fin d’année. Rencontre intra clocher et inter clocher de notre paroisse. Respect mutuel. Il faudrait faire une AG pour mieux faire connaître ce qui a été fait dans notre paroisse sur l’année. Plus de compte rendu. Développer la messe unique pour l’ensemble de la paroisse. Besoin de se retrouver pour partager nos différences. Respecter l’autre qui est différent

 Question 3 : La formation

3.1) Comment une formation peut-elle nourrir votre vie de prière et votre vie fraternelle ? Faire intervenir des témoins,

3.2) Formations suivies par certains : retraite, exercices spirituels de saint Ignace lecture de la bible w-e chez les moines. Certains se forment eux-mêmes.

3.3) Formation à l’engagement dans la fraternité.

Question 4 : Le service

4.1) Ai-je conscience que la vie paroissiale s’appuie sur le service de nombreuses personnes en plus des prêtres ? Tous disent bien sûr : service animation messe, enterrement, catéchuménat petits services domestiques, catéchèse. Il faut répartir les services demandés sur plus de personnes.

 4.2) Quels nouveaux services seraient utiles pour la vie de la paroisse ? Accueil à améliorer lors de la messe dominicale. Internet à jour, affichage dans les Eglises, plus de fraternité. Visite des malades.

Question 5 : l’évangélisation

5.1) Comment annoncer la joie de croire au Christ Ressuscité à notre monde ? Les réponses les plus nombreuses suivant les items sont classés par ordre d’importance par ceux qui ont répondu : les événements (concerts) les évènements festifs (messe des familles), les groupes de rencontres (bible, prière, partage d’Evangile). « Vivre notre foi dans le quotidien et dans la joie » Le porte à porte n’a pas attiré les foules !!

 5.2) Quels sont pour vous les obstacles à l’évangélisation et comment les dépasser … ? Il faut accepter les personnes comme elles sont, plus d’enfants au caté, refus d’évoluer.

5.3) Comment témoigner notre foi dans le Christ ressuscité dans notre vie de tous les jours ? Il faut développer la cohésion et l’entente entre clochers, agir en cohérence avec le message du Christ. Changer notre regard, geste d’unité d’amitié. Aide aux nécessiteux. 

5.4) Comment unifier les cinq dimensions….  Pas assez de femmes et communion entre les clochers

5.5) Dans le cadre de la réforme des paroisses… Ne pas être consommateur, diffuser le rapport au pied de la croix, place des jeunes à améliorer et des étrangers aussi. Organiser une assemblée générale par clocher puis assemblée générale pour toute la paroisse.

Accueil par un paroissien au moment des baptêmes.

La préparation et la célébration des obsèques sont un moment important pour faire connaître l’Evangile et rappeler la cérémonie du baptême. 

Comment méditer les mystères du Rosaire ?

Le mois d’octobre est le mois du Rosaire. Cette prière, que l’on récite avec un chapelet, invite à méditer différents moments de la vie du Christ. En récitant les Je vous salue Marie, notre cœur s’ouvre petit à petit à la beauté de ces mystères et aux fruits qu’ils font naître dans nos vies.

Photo par Vanesa Guerrero

A chaque dizaine de chapelet, nous consacrons un Notre Père, 10 Je vous salue Marie et 1 Gloire au Père à un des 20 mystères du Rosaire.

Mais, concrètement, comment prier autour de ces mystères ?

Il existe bien des manières de méditer les mystères que nous pouvons alterner ou conjuguer selon le temps dont nous disposons, l’endroit où nous sommes, et notre sensibilité.

  • Nous pouvons nous laisser toucher par la Parole de Dieu, en lisant le passage de l’Evangile – ou même simplement un seul verset – en lien avec le mystère prié avant de commencer la dizaine. Ainsi le premier mystère lumineux – le baptême du Christ– peut s’ouvrir en accueillant le verset de l’évangile de Matthieu : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé; en lui j’ai mis tout mon amour ». (Matthieu 3,17)
  • Il est également possible à partir d’une image, ou en visualisant intérieurement l’événement, de contempler l’événement lié au mystère. Nous sommes alors présents à la crèche pour le mystère de la nativité, ou invités aux noces de Cana.
  • Avec des clausules ou des prières particulières, nous pouvons aussi demander à la Vierge les grâces particulières à chaque mystère. Comme par exemple, la patience dans les épreuves avec le mystère du portement de la Croix.

Pour nous aider dans la pratique de cette belle prière, il est possible de vivre ce temps avec d’autres priants, lors d’un temps dédié proposé dans sa paroisse ou en rejoignant un groupe de Rosaire Vivant autour de chez soi ou à l’aide de l’application Rosario.

Mois d’octobre, mois de Marie !

Chers frères et sœurs, nous entrerons bientôt dans le mois d’octobre.

Ce mois d’octobre est souvent, dans l’Eglise, appelé mois du Rosaire.

Une fête mariale nous rappelle cela le 7 octobre : Notre Dame du Rosaire.  Cette fête a été instituée en action de grâce après la victoire des armées chrétiennes devant l’invasion des troupes de l’Empire Ottoman en 1571 à Lépante. 

Les forces de la « Sainte Ligue » avaient prié Marie par le rosaire, soutenues par toute la population chrétienne unie au Saint Siège.

Et pourquoi ce mois d’octobre est appelé mois du Rosaire ? C’est en 1883 que le pape Léon XIII décrétait solennellement que le mois d’octobre de cette année-là serait entièrement consacré à « la Saint Reine du Rosaire ». Depuis, le mois d’octobre durant lequel, comme au mois de mai, on prie particulièrement la Vierge, est appelé le mois du Rosaire.

La prière du rosaire. Cette prière est très ancienne et a été remise en valeur par le Pape Jean-Paul II qui lui a même consacré une Lettre Apostolique : Le Rosaire de la Vierge Marie.

Cette prière est très simple et nous permet de nous unir partout et toujours aux mystères du Christ avec Marie.  Il se répartit en quatre séries de mystères (Jean-Paul II a en effet ajouté une quatrième série).

Pour méditer chaque mystère celui qui prie récite des « Je vous salue Marie » avec le « Notre Père ». 

Il existe un objet de dévotion qui permet de compter : le chapelet. Il comprend le « Je crois en Dieu » et des « Je vous salue » répartis par dizaines et séparés par des doxologies (Gloire au Père…) et des « Notre Père ».

C’est en quelque sorte une rumination de ce que Jésus a vécu au milieu de nous, et nous le rejoignons en nous unissant à la Vierge Marie, sa Mère et notre Mère.

Voici les quatre séries de mystères

Mystères joyeux : Annonciation : Jésus est annoncé à Marie – Visitation : Jésus en Marie visite son peuple – Nativité : Jésus naît de Marie – Présentation au Temple : Jésus est présenté au temple – Recouvrement au Temple : Jésus au temple est retrouvé par Marie et Joseph.

Mystères lumineux : Jésus est baptisé dans le Jourdain – Jésus manifeste sa gloire à Cana – Jésus annonce le Royaume – Jésus est transfiguré sur la montagne – Jésus institue le sacrement de l’Eucharistie.

Mystères douloureux : L’agonie de Jésus au jardin des oliviers – Jésus est flagellé – Jésus est couronné d’épines – Jésus porte sa croix – Jésus meurt sur la croix.

Mystères glorieux : La résurrection – l’Ascension – la Pentecôte – l’Assomption de Marie – le Couronnement de Marie au ciel.

Prier en vers avec la petite Thérèse !

Le 1er octobre est fêté sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. La petite Thérèse, grande sainte et belle plume, nous a laissé de nombreuses prières et de magnifiques poèmes.
Elle y parle d’amour et nous y dévoile cette “petite voie” qui fut son chemin de sainteté.
Ces poèmes, écrits pour être chantés, nous offrent des vers à la beauté simple et profonde qui peuvent être de véritables supports pour notre prière.


Avec sainte Thérèse, nous pouvons, par exemple :

  • Rendre grâce et faire offrande de chaque moment de notre journée à Jésus (Extrait de Jeter des Fleurs)

“ Jeter des Fleurs, c’est t’offrir en prémices
Les plus légers soupirs, les plus grandes douleurs.
Mes peines et mes joies, mes petits sacrifices
Voilà mes fleurs !”

Image par Petra de Pixabay

  • Invoquer son Ange Gardien (extrait de Mon chant d’aujourd’hui)

“Mon Saint Ange gardien, couvre-moi de ton aile
Éclaire de tes feux la route que je suis
Viens diriger mes pas… aide-moi, je t’appelle
Rien que pour aujourd’hui.”

  • Nous ancrer en Dieu et reprendre force et courage dans les épreuves (extrait de Mes armes)

“Du Tout-Puissant j’ai revêtu les armes
Sa main divine a daigné me parer
Rien désormais ne me cause d’alarmes
De son amour qui peut me séparer ?”

  • Nous rappeler de quel amour infini nous sommes aimés (extrait de Moi, si j’avais commis)

“Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse,
Qui reste mon appui, et sans aucun retour,
Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.” 

En ce mois d’octobre, confions nos prières à celle qui a fait cette belle promesse : « Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses » !