4 idées pour prier cet été

L’été, que nous soyons en vacances ou non, que nous partions ou pas, les habitudes changent. Les jours sont plus longs, les sorties sont plus nombreuses, les activités différentes … Bref la routine est chamboulée et cela fait beaucoup de bien ! Mais pour la prière, comment faire ?

Il semble parfois difficile de garder nos habitudes de prière dans nos plannings estivaux, voilà quelques conseils pour renouveler nos temps avec Dieu cet été.

  • Surfer sur l’envie de nouveauté. L’été nous donne des envies de changements, de découvertes, de liberté ? Et bien cela peut aussi se faire dans nos habitudes de prières. Donnons-nous quelques semaines pour explorer un territoire inconnu de la prière : chapelet, lectio divina, méditation chrétienne … 
  • Se créer un petit réflexe louange. Cet été, de quoi est-ce que je peux m’émerveiller chaque jour ? Du chant des oiseaux ? De la vue de la mer pendant mes vacances ? De déjeuners en famille ? Choisissons un de ces bonheurs de l’été et associons-le à un mot de louange. Cela peut être un verset de psaume : “Que tout être vivant chante louange au Seigneur ! Alléluia !” (Psaume 150,6), “Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand !” (psaume 103, 1) ou un chant de louange. Nous penserons ainsi à louer Dieu au moins une fois par jour. 
  • Plonger dans une saga palpitante. L’été, on a le temps de lire et l’envie de s’évader. Avec la Bible, nous avons accès, en un ouvrage, à plus de 70 livres. Les aventures d’Esther ou les mésaventures de Job ? Les tribulations d’un peuple en exode ? Les lumières de Salomon ? Les visions surnaturelles de l’Apocalypse ?  Il y a forcément notre livre de l’été dans la bibliothèque de Dieu.

Prendre le temps de savourer pleinement. L’été, c’est la saison des fruits, des saveurs fraîches, sucrées et délicates en bouche. Choisissons un verset biblique, notre verset de l’été. Soigneusement. Puis manduquons-le à longueur de journée, tout l’été, pour laisser s’échapper toutes ses saveurs, lui donner le temps de s’ouvrir et de nous faire découvrir toute sa richesse. Nous garderons ainsi ancré dans notre cœur, un parfum d’été pour toute l’année.

Alice Ollivier pour Hozana.org

Pourquoi prier la sainte Famille ?

La sainte Famille est le nom donné à la famille formée par Jésus, Marie et Joseph. Il s’agit donc de la famille terrestre qui a vu grandir le Christ : un foyer simple et modeste de Nazareth, berceau de l’Amour même. Ce lieu saint qui a accueilli et vu grandir Dieu fait homme, en la personne de Jésus, fait l’objet depuis quelques siècles d’une dévotion particulière chez les catholiques. Une fête lui est même consacrée, le dimanche suivant Noël.
La sainte Famille est donnée en modèle à toutes les familles. Le pape François lui-même nous encourage à prier et contempler la sainte Famille. Il lui a écrit une belle prière dans son encyclique Amoris Laetitia.
En effet, ce que nous enseigne cette famille de Judée, vivant il y a plus de 20 siècle, est universel et intemporel. Car si nos familles sont appelées à être des lieux d’amour ; dans notre vie de tous les jours, nous savons tous combien les relations avec nos parents, nos enfants, nos frères et sœurs, peuvent aussi être le lieu de blessures, de tensions et d’incompréhension.
La sainte Famille nous apprend cet amour saint, qui ne cherche ni le contrôle, ni la possession de l’autre. Au contraire, chacun voit en l’autre l’être unique et libre, désiré par Dieu et lui permet de s’épanouir comme tel.

Quelle confiance en Dieu et quel respect pour Marie,
quand Joseph accepta de la prendre pour épouse alors
qu’elle portait un enfant qui n’était pas de lui.
Quelle confiance en Joseph et en son écoute de
Dieu, quand Marie, jeune accouchée avec un bébé de
quelques jours, le suivit lors de la fuite en Egypte pour
échapper à Hérode.
Quelle confiance en Dieu, en leur fils, en ce qui était
en germe, ont dû avoir Joseph et Marie pour faire face à
des situations comme la recherche de Jésus, perdu à 12
ans, et finalement retrouvé au Temple.
Quelle confiance et respect pour le savoir de
Joseph, quand Jésus – Fils de Dieu – apprend d’abord,
pendant des années, le métier de charpentier, avant de commencer sa vie publique.
Quelle confiance et respect pour l’intuition de Marie,
quand Jésus accomplit son premier miracle à la demande
de sa mère lors des noces de Cana.

Photo par Martha Martínez

Avec la sainte Famille, nous pouvons demander au Seigneur que nos familles soient aussi le lieu où chacun d’entre nous puisse grandir dans le respect et la confiance en ce qu’il est et puisse s’accomplir dans la volonté et l’amour de Dieu.

Alice Ollivier pour Hozana.org

 

4 versets bibliques pour l’Avent

Nous voici dans le temps de l’Avent, cette période qui nous prépare à la célébration de la nativité du  Seigneur. Ce temps d’attente, tourné vers une promesse que nous savons certaine, nous rappelle  ces siècles d’attente durant lesquels les hommes ont espéré le Messie. 

La naissance de Jésus ouvre un temps nouveau, une alliance nouvelle, et l’Ancien Testament nous y  prépare, notamment à travers les livres des prophètes qui nous annoncent ce Sauveur envoyé par  Dieu aux hommes. 

Chaque semaine qui nous sépare de la fête de Noël, nous pouvons faire grandir cette attente et  préparer nos cœurs à accueillir l’enfant Jésus en méditant un verset prophétique

Lors de la première semaine de l’Avent, rappelons-nous que Dieu nous appelle à un  renouveau. Pendant une semaine avec le prophète Jérémie, faisons grandir dans notre  cœur le désir d’accueillir ce qui vient : Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je  conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle. “ (Jérémie  31,31) 

Lors de la seconde semaine du temps de l’Avent, avec le prophète Michée, nous pouvons  méditer sur l’esprit de pauvreté et d’humilité qui entoure cet événement. Pour bien  accueillir Jésus dans nos vies, nous devons nous faire tout petits. Et toi, Bethléem Éphrata,  le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël.  Ses origines remontent aux temps anciens, aux jours d’autrefois.” (Michée 5,1) 

Durant la troisième semaine de l’Avent, nous pouvons prier la Vierge Marie en nous  rappelant que c’est par elle que la promesse de Dieu s’accomplit. Comme le prophète Isaïe  l’avait annoncé : “C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la  vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu avec-nous).” (Isaïe 7,14) 

– Préparons-nous à la joie de cette nuit de Noël, lors de la dernière semaine de l’Avent en  faisant résonner dans nos coeurs la prophétie d’Isaïe : “ Le peuple qui marchait dans les  ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une  lumière a resplendi.” (Isaïe 9,1) 

Alice Ollivier pour Hozana.org

Image par Gerhard de Pixabay

Prier pour les défunts

Dans la religion catholique, les fidèles sont invités à prier pour les personnes décédées. C’est vrai à tout moment de l’année mais il existe un jour qui leur est particulièrement dédié : la commémoration des fidèles défunts, le 2 novembre, le lendemain de la fête de la Toussaint.

Les âmes des croyants, vivants et morts, forment un même corps par la communion des saints. Nous pouvons donc prier pour eux mais également nous recommander à leurs prières. Notre foi nous appelle à l’espérance de la vie éternelle ; ainsi la mort ne brise pas la relation mais est un passage.
Henry Scott Holland, dans un texte souvent lu aux enterrements, écrit : “Le fil n’est pas coupé.Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vie ? Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin. »
La prière nous permet de nourrir, dans le Christ, une relation spirituelle vivante, un lien d’âmes, avec nos proches partis avant nous ; « La prière est le lien des âmes ». (sainte Elisabeth de la Trinité)
Nous pouvons, par exemple, les confier à Dieu dans nos prières quotidiennes, nous recueillir sur leur tombe ou dans un endroit qui nous les rappelle, allumer une bougie pour eux dans une église et même offrir une messe à leur mémoire.

L’église catholique encourage également le fait de prier pour les âmes du purgatoire ; ces âmes qui “continuent leur marche vers le Royaume de Dieu” comme disait saint Jean Chrysostome. Il ajoutait : “Continuons de leur venir en aide et de prier pour les morts, ne négligeons pas ce devoir.”
C’est ainsi que les catholiques prient pour les défunts à chaque messe, lors de la prière eucharistique, mais aussi quotidiennement à travers la liturgie des heures. La neuvaine de la miséricorde divine propose de réciter un chapelet de la miséricorde divine, le huitième jour, pour les âmes du purgatoire.

 

Image par pixelia de Pixabay 

Alice Ollivier pour Hozana.org

Faire silence

Le silence est une attitude spirituelle essentielle. Mère Teresa disait : “Au commencement de la prière se trouve le silence.”
Dans la liturgie, des temps de silence nous permettent de mieux entrer dans la prière, d’accueillir la Parole de Dieu, de nous rendre présent au Christ qui s’offre dans l’eucharistie.
Dans de nombreuses traditions et pratiques de prières, le silence est également très présent : dans l’oraison de sainte Thérèse d’Avila, dans l’adoration eucharistique, dans la phase de contemplatio de la lectio divina … 

Jésus nous met en garde dans l’évangile de Matthieu contre notre tendance à rabâcher dans nos prières. Nous pouvons, avec saint Jean de la Croix, demander à Dieu : “ Impose même ton silence à ma prière, pour qu’elle soit pur élan vers Toi.”

Au-delà des moments de prière, le silence est une façon d’être au monde qui peut nous aider à retrouver cette qualité de présence à soi, aux autres et à Dieu.

Ainsi, en favorisant des moments de silence dans nos journées, nous nous mettons à l’écoute du Seigneur, nous nous rendons sensibles à sa présence.
Il peut être difficile dans notre quotidien très rempli de s’accorder de longs moments de recueillement, mais il est souvent possible de trouver de petits moments pour faire silence : 

  • avant un repas pour inviter le Seigneur à notre table, 
  • avant une rencontre pour accueillir véritablement Dieu en l’autre, 
  • en marchant pour s’ouvrir à la contemplation, …

“Dieu est ami du silence. Nous avons soif de trouver Dieu, mais il ne se laisse découvrir, ni dans le bruit ni dans l’agitation.” (Mére Térésa)

Alors offrons- nous régulièrement quelques secondes, quelques minutes de vrai silence pour laisser un peu d’espace à Celui qui veut nous rejoindre dans “le murmure d’une brise légère” (1 Rois, 19,12)

Photo par Angie Menes

Alice Ollivier pour Hozana.org